Dernier Week-End de Vacances

Publié le par Brice

    Avant de commencer: J’ai trouvé comment répondre à vos commentaires ce que j’ai déjà fait pour tous les anciens. N’hésitez donc pas à en envoyer de nouveaux. Ça nous fait tjrs très plaisir. (Quant à toi, Marcelle, je suis encore désolé, mais c’est vraiment trop dangereux pour toi ici, dixit ma réponse à ton commentaire).

    Je suis bien conscient que les informations sont un peu faisandées puisque j’écris cet article une semaine en retard mais l’important n’est-il pas plutôt la qualité de la narration que l’exactitude des propos ? C’est pour ça que je vais vous narrer ce WE comme si nous y étions encore

Vendredi

    Ce matin donc, je me lève un peu fatigué d’une notre1ére soirée guadeloupéenne. Eh oui, la Valencienne Neous, non contente de nous offrir du boulot, nous invite à son pot de départ. Nous faisons connaissance d’un groupe de joyeux lurons alias la coloc de CoCoYer (Virginie, Riton, Anna,…). Nous sommes donc arrivées à la soirée avec 2h de retard pour en repartir au petit matin après nbrs airs de guitares de Seb, concours de jumbé et autres amusements égayés par la sangria de Neous. Ce qui fut l’occasion de ma 1ére nuit en hamac sur la terrasse.

Samedi

    Après un Vendredi peu stimulant, l’envie de bouger nous prend. Nous partons en balade à la plage du Souffleur vers Port-Louis dans le Grand cul-de-sac marin. La plage des Caraïbes typique : une longue bande de sable blanc bordée de cocotiers avec un magnifique cimetière au bout de la plage (je sais, ça peut paraître incongru mais je vous reparlerai des cimetières et vous risquez d’être étonné), la mer turquoise et le soleil.

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Les naiades de Port-Louis

Le bronzing n’étant pas mon activité préférée, nous nous sommes incrustés à 1 partie de foot avec Alex. On a commencé avec 2 petits mioches puis un autre groupe de mecs s’est greffé là-dessus et on a commencé à bien se marrer. Je vous mets au défi de jouer contre des mecs qui jouent pieds nus depuis qu’ils ont  4 ans. Sachant que le terrain est constitué à égale quantité de sable, de caillases et de bouts de verre et que vous êtes aussi pieds nus. Les accélérations et les reprises d’appuis sont assez difficiles à effectuer sur la pointe des pieds. Ça ne nous a pas empêché de bien rigoler. Ça a failli partir en sucette quant les gars du coin sont arrivés pour s’incruster. À 15 contre 15, la partie a failli finir en combat de rue mais le plaisir du jeu a été le plus fort et l’on a repris le match avec tt le monde.

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Après l’effort, le réconfort !!
Petite recette typique : Un verre de glace pilée recouvert par 1/2L de sirop

Le retour de la playa s’est avéré un peu difficile. On s’est paumé dans les Grands Fonds qui sont l’intérieur de Grande-Terre. Faut dire que les Guadeloupéens ne connaissent pas les panneaux de signalisation (le seul qu’on a vu ce jour la indiquait le Nord et le Sud, véridique !).

Et au retour, jackpot, panne d’électricité pdt la cuisson des patates. Du coup, direction chez RASTAMAN, notre voisin fournisseur d’électricité. Après 2h de délibération sur l’écologie humaine, le choc des civilisations, l’âme guerrière des occidentaux et pacifistes des Africains, le retour à la nature (Dans le texte, c’était incroyable), j’ai réussi à lui faire rebrancher le courant qui a resauter juste après.
Petite citation philosophique rastafaraï juste pour vous : « Le problème n’est pas que tu n’es plus de courant mais qu’il y ait du courant ». À méditer !!

Dimanche

Pour se reposer un peu, aujourd’hui, c’est Rando. Direction la route de la Traversé de Basse-Terre. Pour moi, un des plus belles routes de la terre. On traverse la forêt tropicale au milieu des montagnes basse-terriennes en croisant des paysages à couper le souffle. (pas de photos tellement sont grands les panoramas). Cette route coupe le parc national de Guadeloupe.
Au milieu de cette route partent des randos au milieu des forêts pour déboucher sur des lieux splendides. On s’échauffe avec la rando de Bois David et on se retrouve vite au cœur d’une biodiversité incroyable. Les fougères prolifèrent au milieu d’une centaine d’espèces d’arbres différentes, des fleurs de toutes les couleurs donnent à manger aux innombrables insectes qui se font dévorer par toute la faune locale. Les paillements d’oiseaux résonnent aux oreilles tandis que nous nous dirigeons vers le grondement des cours d’eaux.
 
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Maous les peupliers ici !!! Et les lierres ont l’air solides !!

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Mama, lâche-le, tu excites l’arbre !!

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Qu’il est bon de fainéanter au bord de l’eau !!

Après cette petite balade, direction le saut de la Lézarde.Fidèle à nos habitudes familiales, je quitte le groupe et part seul à l’aventure au milieu de la forêt en suivant le cours d’eau à l’oreille. Après quelques gamelles et beaucoup de terre, je débouche sur un rapide qui se termine par une immense chute d’eau. Avec maintes précautions, (tu vois, Maman, je fais attention), je m’approche du bord et je vois mes copains tt en bas. Je profite de la vue au maximum ayant compris que j’allais devoir escalader à mémé la terre pour les rejoindre, la descente par la chute étant inenvisageable. Tu te serais fait trop plaisir ici, Tyb.

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Un paysage de conte de Fées
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- Hé, la coloc, je me suis paumé!!
- Plonge, Brissou, on se retrouve en bas !!

Le farniente a repris ses droits et l’après-midi s’est écoulé en pleine quiétude.

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Les naïades sont de retour

Le retour a été un peu difficile, Mama n’acceptant pas que je rentre dans sa voiture avec un peu de terre sur mes vêtements.

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Du coup, je suis rentré en stop et sans vêtements !!


    Un autre trip que je ne vous ai pas raconté est ma premiére partie de péche à la pointe Morphy où je n’ai pris aucun poisson, je me suis fait emporté par le courant (obligé de rentrer sur les cailloux de la côte à pied avec tt le matos) et j’ai paumé la fléche de Riton emporté par l’océan.
La suite au prochain numéro.

Gros Bisous à tous.

Publié dans Délires

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